canstockphoto13536325Les services municipaux de la ville d’Hambourg (si, si en Allemagne vous ne rèvez-pas !) viennent d’instituer le droit à la sieste au travail !

Plus fort, la municipalité dans sa grande générosité (mais qui paye ?) a aménagé un espace dédié au repos post-prendial !

Un truc de fou… Si les teutons se mettent à la sieste « tout fout le camp ! »

La bonne nouvelle en ces temps incertains c’est qu’on peut imaginer à terme une vraie convergence entre Berlin et Athènes si l’on considère que des modes de vie proches permettent de mieux se comprendre !

Plus sérieusement, pourquoi les compatriotes de Goethe se sont-ils mis à la sieste ?

Rectifions d’abord une idée qui pouvait faire écho aux premières lignes de cet article …Quand on parle de sieste on évoque une séquence de dix à trente minutes…On est loin des siestes à la Pagnol !

Nos voisins ont considérés que le respect du rythme biologique de l’individu pouvait être un facteur de productivité essentiel. De manière concrète et proche des contingences de base, quand on digère on est peu actif, peu attentif donc peu impliqué !

Si on substitue à ce temps de présence peu efficace un temps de récupération qui permettra d’obtenir ensuite une pleine action et une attention maximale, tout le monde est gagnant !

On retrouve ici un élément de base de la productivité humaine surtout dans la production de matière grise… Le temps ne fait rien à l’affaire mais c’est bien la qualité qui permet la productivité.

La sieste c’est bien mais existe-t’il d’autres champs d’application de ce principe ?

Votre commercial sans cesse en mouvement, en voiture, entre deux rendez-vous à qui vous demandez chaque mois de s’enfermer dans une salle de réunion… Est-ce le meilleur moyen d’obtenir son attention ?

Un rendez-vous à 18h15 avec une maman qui doit récupérer ses enfants à la crèche à 18h30 et qui pense déjà à préparer le repas du soir… Quelle efficacité ?

Des mails adressés à 23h00 pour traiter un sujet secondaire et sans urgence particulière… Bof !

On ne pas pas prendre en compte toutes les contraintes de chacun, on n’en sortirait pas !

Une piste pour choisir les contraintes clefs : l’individu ne sait pas dépasser ses contraintes physiologiques ; le combat est perdu d’avance !

Essayez la sieste… Vous verrez, ça marche !

 

Partager cet article