canstockphoto7753262Maman vous rêvait vétérinaire, avocat ou professeur d’anglais ?

La vie, vos pérégrinations de jeunesse, un projet professionnel jamais posé ont conduits vos pas vers les métiers du commerce.

Tout est dit : vous faites ce métier par défaut… c’est la honte !

Votre serviteur, lors d’une intervention récente dans une école de commerce renommée a constaté ce désamour des étudiants pour les métiers de la vente. En questionnant les étudiants sur leur projet professionnel je me suis vu répondre des envies de « marketing, de gestion, de ressources humaines, de communication, de commerce… International… Enfin vous voyez l’export quoi ! »

Autre instantané révélateur de ce désamour pour les métiers de la vente… Lors d’une formation à la Vente Globale destinée aux équipes commerciales d’un grand groupe j’utilise l’expression « vendeur » à plusieurs reprises. Lors d’une pause, l’un des stagiaires m’interpelle gentiment pour m’alerter sur le fait que son métier n’est pas d’être vendeur mais qu’il est Responsable de Secteur …La nuance est d’importance j’en conviens !

Tout ça pour dire quoi ?

Les métiers de la vente caricaturés (« vous les vendeurs… ») ne font pas recette car ils ne sont pas perçus par la société comme des parcours professionnels à succès…On peut aisément passer toute sa vie professionnelle à être clerc de notaire, expert en assurance… Mais pour la vente, on « fait un passage  avant de passer aux choses sérieuses» !

Ce peu d’appétence pour les métiers de la vente pénalise fortement le recrutement dans ce secteur et constitue un frein considérable au développement des entreprises qui ont souvent recours à des commerciaux non formés, peu stables et peu motivés…

Existe-t-il  une solution pour revaloriser le métier ?

Oui et elle est simple !

Le grand public ne connait pas ce métier et les commerciaux, salariés nomades par essence, parlent beaucoup et de tout sauf de leur métier !

Utilisez toutes les occasions pour valoriser les caractéristiques de ce métier : l’autonomie, la variété des tâches et des interlocuteurs, la technicité de l’approche commerciale, l’ouverture sur le monde…

C’est un beau métier… Le dernier métier d’homme libre, qu’on se le dise !

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