L’histoire est connu et son imagerie célèbre  : Pasteur injectant le vaccin contre la rage au petit Joseph Meister  qui va guérir rapidement et ainsi démontrer l’efficacité vaccinale.

Ce qui est moins connu c’est l’histoire du chien enragé qui a  mordu Joseph. Pour les besoins de ce blog je m’en vais conter son histoire (trop courte le pauvre !) …

Le chien contracte la rage, erre pendant de nombreux jours dans le quartier et fini par jeter son dévolu sur le petit Joseph !

Son forfait accomplis il va continuer sa sinistre promenade, la bave aux lèvre, jusqu’à ce qu’un des habitants du quartier lui fasse un sort bien mérité !

Bien mérité ? La pauvre bête présente un danger pour l’homme c’est évident mais il n’est pas responsable de sa situation et il va donc subir la double peine : la maladie et une fin terrible aux airs de punition !

Quel rapport entre cette histoire de rage et le monde de l’entreprise ?

Il arrive régulièrement dans l’entreprise que certains salariés soient accusés de « propager la rage » sous forme de manque d’adhésion à la politique maison, de savoir être discutable, de fiabilité douteuse…

Rapidement on va se préoccuper de protéger le collectif en se séparant de l’intrus, c’est le vaccin puisque le mal va s’arrêter  !

Il pourrait être intéressant de s’intéresser à l’enragé et d’essayer de comprendre ce qui a pu causer chez lui cet état d’esprit. En connaissant ces causes on pourra éviter que le mal ne resurgisse chez d’autres salariés.

A toute histoire on aime voire une morale ! Ici elle est simple et désespérément banale : vous voulez éradiquer une « maladie » dans votre entreprise ? Traiter le malade mais surtout traitez les causes de la maladie !

 

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